Arrière-saison


Lumière évanescente après six heures du soir
Les tons sont plus feutrés 
Les vagues se sont tues
Les bateaux sont partis rejoindre l’horizon
Dans un ocre orangé
Nous avons regagné ce monde insaisissable
Où nous avions échoué tout à fait par hasard
Mais rien ne s’interrompt
Et l’entente se lit entre nos deux rivages 
Viens me voir de plus près
Une graine a germé dans la rouille des feuilles 
On pourrait presque croire que c’est toujours l’été
Quelque chose respire encore à l’intérieur

septembre 2018


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