Divagation
Certains soirs de novembre, la nostalgie nous guette. Nous errons en nous-même, empruntons des couloirs bardés de portes closes en espérant trouver une issue favorable.
N’attendons surtout pas que les beaux jours reviennent
Mais par où continuer quand le temps rétrécit au fur et à mesure. Promeneurs d’une vie nous portons des images, des goûts et des odeurs, choyons des paysages chargés de ces absences où nous avons aimé plus fort que d’habitude.
Certains soirs de novembre, l’ampoule de la lampe résiste jusqu’à l’aube. Le soleil est si pâle qu’on ne sait s’il tiendra le rythme du cadran.
Pourtant dans nos regards quelque chose durait.
novembre 2018
Commentaires
Enregistrer un commentaire