Rien de neuf


Frisson du temps qui passe sans tragédie existentielle. Je suis à la mesure de ce grain de poussière où s’immisce le jour tandis qu’un imprévu gribouille dans le ciel ce qui n’est plus à faire. 
Frisson d’un dérapage et moiteur vespérale. Une âme déambule au revers de mes doigts. Fragments bleutés, bris de lumière sous un jour dépourvu de toute circonstance. 

En cette aube éthérée, glisse-toi dans la brèche, promets-moi l’évasion.

Frisson arborescent jusqu’au bout des rameaux.
C’était comme un printemps. Avant le firmament et la parole sûre. Avant la floraison. Avant cette étincelle. Avant le geste mûr. Avant le mot qui dure. 
A tort et à foison.

Mon âme s’évapore sur un pan de l’hiver dont tu m’as revêtue.

Retiens-moi, s’il te plaît
Avant la mort qui use

janvier 2019


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie évolutive ....

Je t'ouvre cette porte

Détail

Figement

Ecrire

Errance

Why not ?

Les souffleurs