A refaire

Douceur effilochée
Le thermomètre affiche quelques degrés en moins
La bruyère s’évanouit dans les reflets brumeux qui hantent la clairière
La forêt est tombée sans faire de résistance
Septembre disparaît, devient tas de poussière
Mes mots se désagrègent
Papiers désincarnés
Que je jette en pâture au silence qui règne
Tant d’arbres abattus pour écrire le temps
Avant qu’il ne se décompose
Tout ce gâchis pour rien
Ces morts sur la conscience
La corbeille en est pleine. 

septembre 2019



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