Ephémère

Le silence court entre les branches
Ballade pour un jour
Dont nul ne peut prétendre
En connaître la fin
Jamais le ciel ne fut si clair
Et pourtant
Un frisson me parcourt
Tandis qu’une pensée
Se fige
A l’intérieur des mots
Le temps se cristallise
Sur mes bras odorants
Chargés de bouquets morts
Le silence court entre les branches
Requiem éloquent où suintent des parfums
Gorgés de souvenirs
Jamais la vie ne fut si brève
Danser cet air qui me revient 

août 2019



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