A bout de souffle


Quelque part entre la vie et la mort, s’inscrit la parabole d’un exploit surhumain. Un être sans visage court à perte de vue vers la vision fugace d’une entente idéale avant que le flambeau sacré ne lui brûle les doigts.
Tant d’inepties vécues, de serments profanés, de discours arrangés autour de vaines certitudes. Nous étions les porteurs d’une frêle parole que nous avions semée d’un extrême à un autre.
Tout est noir ce matin
Je ne me reconnais plus dans les débris du ciel
Sans repère acceptable, j’insiste sur la faille.

janvier 2020



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