De passage

Nomade intemporel tu traverses l’espace, occupes en filigrane ces lieux inavouables où nous avons traîné plus loin que la raison. Le sel hante ma bouche. Les mots se désagrègent.
Quelle heure as-tu chez toi ?
Ici, c’est grand ménage, je respire la poussière. Les roses sont de sable et les bouquets friables.
Je regarde le bleu disparaître du ciel et tente l’impossible pour créer entre nous la beauté virtuelle d’une page blanche.
Où rien de ce qui fut n’est vraiment à refaire.
Une caravane passe
Offre-moi le désert.

janvier 2020



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