Disette


Lorsqu’il n’y aura plus rien à retrancher
Nous serons aussi nus que l’arbre dépouillé de tous ses ornements
Un lendemain de fête
L’hiver peut emporter la somme de nos jours, le vent peut balayer nos maigres idéaux, l’étang peut bien geler et les poissons avec
Ne crains pas de manquer
J’alimente au-dedans le juste nécessaire
Même déshabillée, je n’en demeure pas moins un être substantiel pourvu de sentiments
Et de ténacité
L’hiver peut bien tenter de nous éparpiller, le vent nous mettre à mal et l’étang exploser
J’aurai toujours en moi de quoi te rassasier
Viens te mettre à l’abri
Nous allons hiberner

décembre 2019



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