Eternel éphémère
Nous avons traversé l’énigme de la vie comme des feux follets. Sous la pluie diluvienne, nos empreintes fugaces s’éteignent peu à peu. Le bois est une éponge et l’écorce transie est devenue amère.
Qu’attendre de la nuit ?
Nos mots sont vulnérables, nos intentions s’étiolent, la beauté nous échappe. Nous avions quelques failles.
Il restera peut-être deux ou trois graffitis incrustés dans la pierre
Sur le chemin perdu, effacé par la brume
Parmi les hautes herbes qui hantent le marais
C’est à peine si l’hydre se souvient de nous.
décembre 2019
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