Refuge
L’hiver est revenu hanter nos existences comme un refrain fatal. Les nuits se confondaient, nous étions destinés à l’uniformité. Gris morose et pluvieux, nos regards presque clos en étaient imprégnés.
Du sol à la fenêtre, de la fenêtre au lit, la falaise s’effrite, emportée par la houle d’un chagrin grandissant.
Pourtant, malgré l’usure j’ai soufflé sur la flamme, esquissé une fugue
Ultime et souveraine
Je me suis dévoilée à la lumière émue d’un lieu qui m’accueillait
Par n’importe quel temps
Mon corps aux teintes fauves s’élançait sur les murs
Quand je me suis donnée, l’ambiance était sincère et l’ombre projetée dessinait des figures libres et aériennes.
Je me suis effeuillée sans craindre le cortège des idées préconçues. Le feu me grandissait.
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