Regards
Dans les arbres jaillit le bleu des sources pures. Celui des grands frissons à l’intensité glaciale et nécessaire. Elles fusent du ciel et s’épanchent en notes cristallines, atteignent le chemin vibrant comme une échine, le transforment en rivière aux paillettes de givre scintillant au soleil.
Sous mon front irradié par la vie, le tumulte des mots s’apaise. Regarder me grandit, goûter me désaltère, toucher me ressuscite, écouter me remplit
Ressentir me suffit
Tandis que tout là-haut, l’oiseau chorégraphie la beauté de l’hiver.
Tandis que tout là-haut, l’oiseau chorégraphie la beauté de l’hiver.
janvier 2020
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