Torpeur


Je traîne encore un peu entre mes quatre murs, sans but, sans excuse à fournir. Puis j’attends le facteur. L’avenue sonne creux, les boites restent vides. Il ne viendra jamais.
Ni avion, ni bateau, ni passeport pour l’ailleurs. Pas de valise à faire ni de fleuve à franchir. Pas de course effrénée entre deux courants d’air.
Je n’ai plus que des mots que je lance aux oiseaux
J'attends que l'un d'entre eux vienne jusqu’à ma main
Je l’apprivoiserai pour me sentir moins seule.

avril 2020



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